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2005 « Le Brésil »

7e édition des Rencontres cinématographiques sud-américaines

Du 22 au 29 mars à Marseille

Cinéma Le Chambord, Cinéma le Miroir, Le MAC, la Cinémathèque de Marseille, Bibliothèque de l’Alcazar

 

Programme

 Téléchargez le programme 2005.

 

 Invités

Carlos Diegues, élevé à Rio de Janeiro, étudie le droit tout en fréquentant assidûment les ciné-clubs. Il devient critique de cinéma pour le journal O Metropolitano. Carlos Diegues s’inspire de sa région natale, le Nordeste, quand il dénonce dans ses premiers courts métrages des formes d’aliénation du peuple telles que la samba (Escola de samba, alegria de Viver, 1962). Ce faisant, il participe à la naissance du Cinema Novo, qui vise à inscrire le cinéma brésilien dans la conscience nationale. Il commence par saisir la réalité injuste du monde rural, en racontant une révolte de Noirs contre l’esclavage dans Ganga zumba (1964) – thème qu’il reprend vingt ans plus tard dans Quilombo (1984). A partir de 1968, alors que la dictature militaire pèse sur la production cinématographique, Carlos Diegues pratique une « esthétique du murmure », dans le souci de communiquer avec son public. Cette période inégale donne des films à caractère historique (Les Héritiers – Os Herdeiros, 1969) ou métaphorique (Jeanne la Française, Joana a Francesa, 1973, avec Jeanne Moreau), en 1976 il remporte un des plus grands succès du box office brésilien avec Xica da Silva, film qui pose un regard sur le métissage racial da la société brésilienne. De moins en moins didactiques, ses films insistent sur l’exaltation des passions brésiliennes, comme en témoigne son succès Pluies d’été (Chuvas de verao, 1977). Carlos Diegues semble se réconcilier définitivement avec le spectacle en signant l’un de ses meilleurs films, Bye bye Brésil (Bye Bye Brasil, 1979), évocation pleine d’humour et de musique d’une troupe de saltimbanques. Veja esta cançao (1994) et Orfeu (1998) continuent l’exploration du paysage urbain et humain de Rio, avec cette passion toujours intacte pour le sort de la culture populaire.

Mariana Eyde, norvégienne de naissance, est une réalisatrice et productrice désormais péruvienne. Elle a étudié les Sciences Politiques à Paris et ensuite les Sciences de la Communication à l’Université de Lima. Sa filmographie se caractérise par le traitement de sujets de la réalité nationale. Mariana Eyde a réalisé quatre longs métrages Coca Mamá (2004), La Carnada (1998), La vida es una sola (1992) et Los Ronderos (1987). Elle a aussi réalisé deux moyens métrages : Los alpaqueros de Chimboya (1983), qui a reçu le prix « Red Ribbon » à l’American Film Festival en 1984 et Casire (1980).

Sandra Werneck , réalisatrice brésilienne née à Rio de Janeiro, a réalisé une dizaine de courts-métrages. Son premier long-métrage est Amores Possíveis (2000). Son deuxième long, Cazuza, O tempo Nao Pára, est en co-réalisation avec Walter Carvalho (2004).

Renata de Almeida Magalahaes est parmi les producteurs les plus actifs du Brésil. Après des études de droit, elle s’est consacrée à la production de longs métrages, de films publicitaires et de films musicaux. Elle a produit les films de Carlos Diegues Tieta, Orfeu et Deux é brasileiro. Elle était également la productrice du film de Caetano Veloso Cinéma Falado et Dedé Mamata de Rodolfo Brandao. Elle est une experte en matière de législation sur la production de cinéma et de télévision.

 

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