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2008 « Littérature et cinéma »

Programme

Téléchargez le programme 2008.

 

Invités

Jorge Sanjinés est né à La Paz, Bolivie en 1937. Il étudie la philosophie en Bolivie puis le cinéma au Chili. Cinéaste et théoricien engagé, il réalise des documentaires et des longs métrages sur la dépendance, le sous-développement et l’exploitation du peuple indien. À plusieurs reprises, il est contraint de quitter son pays pour raisons politiques. Jorge Sanjinés est, avec le scénariste Oscar Soria, à l’origine du Groupe Ukamau, dont le nom vient du premier long métrage de Sanjinés. Ce groupe a encouragé une expression cinématographique reflétant la recherche des origines de la situation du pays, en essayant de mettre en valeur les cultures indigènes. Les films réalisés dans le cadre du Groupe Ukamau montrent la vie telle qu’elle est perçue par l’homme andin. Ce langage filmique trouve sa meilleure expression dans le dernier film du Groupe, le long métrage La Nacion clandestina (La nation clandestine, 1989).

 

 Marta Rodríguez est diplômée en sciences sociales et en anthropologie. Entre 1963 et 1965 elle a étudié le cinéma en France avec l’anthropologue et cinéaste Jean Rouch. En 1965 elle revient en Colombie, rencontre le photographe Jorge Silva, qui deviendra son compagnon. Elle réalisera avec lui de nombreux films, en particulier leur premier documentaire, Chircales, qui leur a immédiatement valu la reconnaissance internationale pour être l’un des documentaires les plus éminents du Nouveau Cinéma latino-américain. Elle a été aussi chercheuse, a dirigé des ateliers de formation et a publié des articles sur l’origine du cinéma indigène en Colombie. Après la mort de Jorge en 1987,Marta a continué seule une œuvre qui s’intéresse à la problématique des cultures autochtones et locales. Elle y cultive la valeur du cinéma et de l’image comme outil pour se rapprocher du monde de ceux qui ont souffert d’une forme de ségrégation et d’exploitation. Elle souhaite ainsi “montrer le véritable visage de [son] peuple pour faire entendre la voix de ceux qui n’en ont pas”. Dans ses dernières productions, son fils Lucas Silva l’accompagne souvent à la caméra. Elle est la représentante
de la Colombie au Festival de cinéma et de vidéo des peuples indigènes (Festival de Cine y Video de Pueblos Indígenas, Oaxaca, Mexique), et a reçu d’innombrables prix dans des festivals nationaux et internationaux de cinéma. Son oeuvre a fait l’objet de diverses rétrospectives en Europe. La dernière, à Paris en 2005, s’intitulait “100 % Colombie”. Marta Rodríguez affirme que “l’anthropologie appliquée au cinéma ouvre de grandes perspectives pour l’analyse et la connaissance de la réalité. Je suis heureuse de savoir que les indigènes eux-mêmes s’emploient aujourd’hui à filmer leur réalité pour la présenter telle quelle, sans avoir à être filmés par quelqu’un d’extérieur, ce qui les ferait voir comme exotiques. En tant que Latino-Américaine et que femme, je suis peinée par ce qui arrive dans ce pays, et encore plus par le fait que les médias ignorent tout de ce qui se passe réellement ici, parce qu’ils privilégient ce qu’ils croient être plus important que la Colombie. C’est pourquoi je fais du cinéma : pour m’engager dans la vraie réalité colombienne. Si le documentaire est mémoire, j’espère, parce que la vie est éphémère, que cette mémoire continue à être vivante à travers les personnes et les communautés avec lesquelles j’ai vécu, partagé et enseigné le documentaire.”

 

Mariana Rondón est réalisatrice, scénariste, productrice et artiste plasticienne. Elle a étudié le cinéma d’animation à Paris. En 1986, elle fait partie de la première génération d’étudiants de la EICTV à Cuba. En 1991, elle crée avec Marité Ugas la société de production Sudaca Films qui lui permet de réaliser son premier long métrage A la media noche y media. Postales de Leningrado est son second film. Son court métrage Calle 22 a reçu le “Soleil d’or” du meilleur Court métrage au Festival de Biarritz. Elle poursuit en parallèle d’autres travaux cinématographiques, comme des installations qui mêlent les arts plastiques et les développements technologiques. Parmi eux Llegaste con la abrisa 1.5 (Venu avec la brise 1.5) a obtenu le prix de Fundación Telefónica, Vida Artificial 8.0, en Espagne en 2005 Mariana Rondón (Venezuela)

 

Né en 1949, Juan Roberto Mora Catlett a fait des études de cinéma et de télévision à l’Académie des Beaux-arts à Prague en Tchécoslovaquie. Il a dirigé des documentaires et des longs métrages et a reçu, entre autres, le Prix spécial du jury au Festival du cinéma latino-américain de Trieste. Il a également été primé à l’Academia Mexicana de Arte e Industria Cinematográficas, en tant que metteur en scène et scénariste, et au IXe Festival
du Cinéma hispano-américain de Huelva, Espagne. Il enseigne au Centre universitaire d’études cinématographiques de la Universidad Nacional Autónoma de Mexico et au CCC du Conseil National pour la Culture et les Arts (CONACULTA). Son dernier film, Erendira, ikikunari, présente la particularité d’être entièrement en purépecha, une langue du nord-est du Michoacan, au centre ouest du Mexique, parlée par un peu plus de 90 000 personnes mais isolée de toute autre famille linguistique. Il est présenté aux Rencontres de Marseille.

Palmarès

PRIX DU JURY OFFICIEL
Prix du Colibris d’Or :  Cordero de Dios (Agnus Dei) de Lucía Cedrón (Argentine/Chili/ France)

Prix spécial du Jury : Tambogrande de Ernesto Cabellos Damián et Stéphanie Boyd (Pérou)

Mention spéciale du jury : Eréndira ikikunari de Juan Mora Cattlet (Mexique)

Prix du Court Métrage : Una muerte menor, de Ana Paulina Castellanos Ávila (Mexique)

Prix de la meilleur Actrice : Haydee Faverola (la grand-mère) dans Postales de Leningrado 

Prix du meilleur Acteur : Cesar Troncoso (Beto), dans El Baño del Papa (Uruguay/Brésil/France)  de Enrique Fernández & Cesar Charlone et  Santiago Porras (Pablo), dans Como todo el mundo (Court métrage, Colombie/France) de Franco Lolli

 

PRIX JURY JEUNE

Prix du meilleur Long-métrage : Tambogrande de Ernesto Cabellos Damián et Stéphanie Boyd 

Prix du meilleur Court-métrage : Más bonita que tú de Jorge Michel Grau (Mexique)

Mention spéciale court métrage : La Rebelión de los Pingüinos de Simón Bergman 

 

PRIX DU PUBLIC

Meilleur long métrage: Tambogrande de Ernesto Cabellos Damián et Stéphanie Boyd (Documentaire, Pérou)

Meilleurs court métrage : La Rebelión de los Pingüinos de Simón Bergman (Chili/Espagne/Finlande) 

 

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