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2006 « Hommage au cinéma mexicain »

8° édition des rencontres du cinéma sud-américain

Du 28 mars au 4 avril à Marseille

Cinéma Le Chambord, La friche de La Belle de mai, Cinémathèque de Marseille

Puis à Paris et Région

 

Programme

Téléchargez le programme 2006

 

Invités

Paul Leduc, né en mars 1942 à Mexico, possède une œuvre remarquable qui se distingue de ses contemporains et se situe à l’opposé des conventions. Son cinéma qui privilégie l’artisanal est indépendant, produit en marge des organismes d’État ou de l’industrie cinématographique, éloigné des sirènes des productions commerciales et des modes. Après des études de théâtre et d’architecture, Paul Leduc étudie le cinéma à l’IDHEC, à Paris. Il suit des cours de cinéma ethnographique avec Jean Rouch au Musée de l’Homme. En 1967 il fonde le groupe “Cine 70” et réalise plusieurs documentaires. Auteur engagé, sa position politique militante se reflète à travers des documentaires comme ABC del Etnocidio, notas sobre el Mezquital (Semaine de la Critique, Cannes), où il dénonce l’extermination des indiens Otomis dans la vallée du Mezquital, ou bien Historias prohibidas de Pulgarcito (Histoires interdites du Petit Poucet, 1980), sur la guérilla au Salvador, inspiré d’un fragment du livre du poète Roque Dalton. Son premier long métrage, Reed, México insurgente (Quinzaine des Réalisateurs, Cannes, Prix Georges Sadoul 1972) s’inspire du livre du journaliste américain John Reed qui vécut la révolution mexicaine. Le film mêle des éléments documentaires et la fiction pour, dit-il, “montrer l’aspect journalier, humain de ce qu’on a trop coutume de considérer comme une glorieuse épopée, […] dénoncer l’antagonisme entre les dirigeants politiques et militaires, faire ressortir enfin la crise et la prise de conscience du journaliste, témoin d’une réalité qui le dépasse, son attitude d’observateur, puis de participant engagé dans le combat.” Mais Leduc alterne désormais cinéma pamphlétaire et vision plus lyrique. Il commence à expérimenter et à s’éloigner des dialogues pour s’immerger dans un univers plastique et sonore, comme dans Frida, naturaleza viva (“Frida, nature vivante“), étonnamment inédit en France, maintes fois primé et salué par les cinéphiles du monde entier. À la manière d’une peinture murale de Diego Rivera, le cinéaste réalise son portrait hommage de l’univers poignant et onirique de Frida Kahlo. Cette volonté de potentialiser l’image en la dénudant des dialogues lui permet de se construire un langage original qu’il l’approfondira au cours des films suivants qui puisent leur éloquence et leur force d’expression dans les images et la musique. Il en est ainsi de Barroco, hommage à la musique d’Espagne et à son influence sur la musique latino-américaine, en particulier sur le Mexique et Cuba, inspiré du livre d’Alejo Carpentier Concierto Barroco, de Latino Bar, qui retrace l’histoire d’amour entre deux écorchés vifs, ou encore de Dollar Mambo, film musical sans dialogue sur l’invasion américaine du Panama au printemps  1990. Depuis une dizaine d’années Paul Leduc, écœuré par les difficiles conditions qui doivent surmonter les cinéastes pour tourner leurs films, ne filmait plus que des courts métrages d’animation. Aujourd’hui, revenu à la réalisation, il est en train de terminer un nouveau long métrage El cobrador, In god we trust.

Filmographie: 1967 : 17 documentaires pour le Comité olympique mexicain ; 1968 : Comunicados del Comité Nacional de Huelga ; 1969 : Parto psicoprofiláctico ; 1970 : Reed, México insurgente ; 1974 : ABC del Etnocidio, notas sobre el Mezquital ; 1974 : Sur, Sureste 2604 ; 1975 : Extensión cultural ; 1975 : Bach y sus intérpretes ; 1975 : El mar ; 1978 : Había una vez ; 1978 : Enrique Cabrera ; 1978 : Estudios para un retrato: Francis Bacon ; 1978 : Puebla hoy ; 1979 : Monjas coronadas ; 1980 : Historias prohibidas de Pulgarcito ; 1981 : Complot petrolero: la cabeza de la hidra (mini-série de quatre longs métrages TV) ; 1984 : Frida, naturaleza viva ; 1985 : ¿ Cómo ves ? ; 1989 : Barroco (Trois moyens métrages TV) ; 1990 : Latino Bar ; 1992 : Dollar Mambo ; 1998 : La flauta de Bartolo

 

Juan Carlos Cremata Malberti : Réalisateur et scénariste cubain, né le 18 novembre 1961 à Cuba. Après l’obtention en 1986 d’une Licence d’art dramatique et Théâtre à l’Institut supérieur des arts de La Havane et l’écriture puis la réalisation de deux séries télévisées pour enfants, Juan Carlos Cremata Malberti réalise le téléfilm Diana en 1988. Spécialisé dans les programmes pour la jeunesse, il signe ensuite le court métrage Oscuros rinocerontes enjaulados, primé dans de nombreux festivals cubains. En 1994 et 1995, Juan Carlos Cremata Malberti est professeur en techniques de montage cinéma à l’Université de Bueños Aires, en Argentine. Après avoir livré le documentaire La Época, el encanto y fin del siglo, il réalise son premier long métrage en 2003, intitulé Nada +.

Filmographie (comme réalisateur) : 1984-1987: Cuando yo sea grande, série pour enfants de 30 chapitres pour la TV Cubaine, et Y dice una mariposa, série pour enfants de 25 chapitres pour la TV Cubaine ; 1988 : Diana, 16’ ; 1990 : Oscuros rinocerontes enjaulados, 16’ ; 1999 : La época, el encanto y fin de siglo, 27’ ; 2000-2001 : Nada + ; 2005 : Viva Cuba

 

Jaime Aparicio , né en 1964 à Mexico, a fait ses études de cinéma à l’Université Autonome du Mexique. Sa thèse filmique, El Paraíso, a obtenu un appui financier de la Direction Générale d’Activités Cinématographiques de l’UNAM.

Filmographie : 1994 : La Luz (court métrage) ; 1995 : Los Jurados (documentaire) ; 1997 : El Paraíso (court métrage) ; 2004 : El Mago

Eduardo Raspo est né à Córdoba en Argentine en 1962. Il a fait ses études au Centro expérimental de Realización Cinematográfica. Réalisateur de vidéo et producteur de télévision, il a dirigé deux courts métrages La tela de la locura (1985) et Nubes en los ojos (1984), avant son premier long métrage comme réalisateur, Geisha, en 1995.

 

Kurt Hollander : Né à New York, Kurt Hollander vit au Mexique depuis 15 ans. Il est écrivain, critique littéraire et éditeur. Passionné de billard, il s’inspire de ce monde pour faire Carambola, son premier long métrage.

 

Palmarès

PRIX DU JURY OFFICIEL

Colibri d’Or (Meilleur film) : Mi mejor enemigo (Mon meilleur ennemi) d’Alex Bowen (Chili – Argentine – Espagne, 2005)

Prix spécial du jury : El Baño (la Salle de bain) de Gregory Cohen (Chili, 2005)

Mention spéciale du jury : Carambola (Carambolage) de Kurt Hollander (Mexique, 2005)

Meilleure actrice : Malú Tarrau (Malú), dans Viva Cuba (Cuba, 2005), de Juan Carlos Cremata

Meilleur acteur : Luis Ziembrowski, (le père), dans Tatuado (Tatoué, Argentine, 2005), de Eduardo Raspo

Meilleur court métrage : Neguinho e Kika, de Luciano Vidigal (Brésil, 2005)

Mention spéciale du jury (courts métrages) : Rutina (Routine), d’Ana Paulina Castellanos (Mexique, 2005)

 

PRIX DU JURY JEUNE

Meilleur film : Mi mejor enemigo (Mon meilleur ennemi), d’Alex Bowen (Chili – Argentine – Espagne, 2005)

Mention spéciale du jury jeune : Maroa, de Solveig Hoogesteijn (Venezuela – Espagne, 2005)
« Un message plein d’espoir face aux souffrances des enfants d’Amérique latine »

Meilleur court métrage : Al otro lado del mar (De l’autre côté de la mer), de Patricia Ortega (Venezuela, 2005)

 

PRIX DU PUBLIC

Meilleurs films (ex-aequo) : Mi mejor enemigo (Mon meilleur ennemi), d’Alex Bowen (Chili – Argentine – Espagne, 2005)
El Baño (la Salle de bain) de Gregory Cohen (Chili, 2005)

Meilleur court métrage : 9 y 20, de Roberto Aguilera (Mexique, 2005)

 

 

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