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2004 « Chili »

 6e édition des Rencontres cinématographiques sud-américaines

Du 30 mars au 6 avril à Marseille

Cinéma Le Prado; Cinémathèque de Marseille

 

Programme

Téléchargez le programme 2004.

 

Invités

Luis Sepúlveda est un écrivain chilien dont le premier roman Le Vieux qui lisait des romans d’amour traduit en 35 langues lui a valu une renommée mondiale.
Il est né le 4 octobre 1949 à Ovalle, dans le nord du Chili. Il milite très jeune au sein des Jeunesses communiste. Étudiant, il est emprisonné en 1979 sous le régime de Pinochet.
« Des deux ans et demi d’incarcération qui suivirent, il garde une douleur que vient adoucir le souvenir de « la grande solidarité » dont faisaient preuve les prisonniers. « J’ai beaucoup appris à Temuco, la prison où l’on enfermait les opposants politiques. Il y avait là-bas près de trois cents professeurs d’université, incarcérés eux aussi, qui nous faisaient partager leur savoir.
Libéré contre huit ans d’exil en Suède, grâce à l’intervention d’Amnesty International, le jeune homme descend de l’avion à Buenos Aires et entreprend de sillonner le continent. Ce voyage clandestin, jamais vraiment interrompu par la suite, le détache un peu de la « vision unidimensionnelle de l’histoire » professée par l’extrême gauche d’alors. Il s’en va au Nicaragua, prêter main-forte aux sandinistes mais en revient « déçu qu’une belle révolution ait fini en enfer à cause des infirmités de toujours : le dogmatisme, l’uniformisation et le manque de générosité créative ».(extrait d’un article de Raphaelle Rerolle, Le Monde, 2 janvier 1998).
Il séjourne dans divers pays d’Amérique du Sud (Équateur, Pérou, Colombie, Nicaragua). Il part ensuite pour Europe et s’installe en 1982 à Hambourg où il passe 14 ans. En 1996, il s’installe dans les Asturies à Gijón à cause de la « tradition de lutte politique instaurée par les mineurs, du sens de la fraternité qui y règne ». Il a fondé et anime le Salon du livre ibéro-américain de Gijón destiné à promouvoir la rencontre entre les auteurs, les éditeurs et les libraires latino-américains et leurs homologues européens.
Au talent d’écrivain s’ajoutent ses engagements politiques contre les séquelles laissées en Amérique du Sud par les dictatures militaires, en faveur de l’écologie militante, des peuples premiers. Il milite aussi contre le racisme et la xénophobie en Europe. Il écrit des chroniques régulières dans El País en Espagne et dans divers journaux italiens.

 

Gonzalo Justiniano. Après des études de cinéma à Paris, il réalise, de 1983 à 1985, des documentaires, des reportages et des vidéos pour la télévision française. Il retourne au Chili pour réaliser son premier long-métrage Los hijos de la guerra fría. La classe moyenne appauvrie de son premier film, la paysanne en ascension de Sussi (1988), le groupe de marginaux de Caluga o menta (1990), et la rencontre entre le soldat et le sergent dans Amnesia (1994), reflètent une époque qui se termine avec la fin de la dictature et remonte au nouveau Chili qui surgit d’une transition de doutes. B-Happy, est l’évolution d’un chemin personnel où le cinéaste montre un visage critique du Chili. Kathy, la jeune protagoniste, est à la croisée des chemins, entre la petite fille et la femme. Ce rôle, est formidablement interprété par Manuela Martelli, remarquée par le Jury du Festival de la Havane.

 

Victor Laplace est né à Tandil, province de Buenos Aires en 1943. Tour à tout acteur, réalisateur, metteur en scène et scénariste tant au cinéma qu’au théâtre ou à la télévision, il a multiplié les projets et les rôles. Il a été primé à plusieurs reprises meilleur interprète masculin dans des festivals internationaux comme à San Sebastian pour Chechechela, una chica del barrio, de Bébé Carmin en 1990. Devenu une figure incontournable du cinéma argentin de ces trente dernières années, il est passé derrière la caméra avec El mar de Lucas qui remporta le Prix du meilleur premier film à Mar de Plata en 1999. Il réalisa par la suite La mina.

 

Jorge Eduardo Dyszel est né à Buenos Aires en 1958. Sa vie professionnelle a été une tentative de rendre compatible l’obligation familiale de se consacrer à une activité lucrative et son désir d’être réalisateur de cinéma. En 1980, il devient comptable puis se spécialise en ingénierie financière et commence une activité parallèle de production de spectacles. Avec Audry Gutierrez, il co-écrit en 2002 le scénario de … en fin, el mar.

 

Palmarès

 

 

 

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